Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre le réseau Schmidt ?

Jai passé toute ma carrière, ou presque, dans lautomobile. Jai dabord été miliaire dans larmée de lair avant de rentrer chez Renault où jai évolué à de nombreux postes, de lanimation réseau à lingénierie de formation jusquau management de commerce des importateurs. Je connais donc parfaitement le fonctionnement du modèle de la concession.

Comment et pourquoi avoir décidé de quitter lautomobile après 23 ans sur ce marché ?

La période de covid et le contexte économique ont fait que cela devenait moins épanouissant de travailler dans ce secteur. Jai commencé à mener une réflexion autour de ce que je voulais faire et des alternatives qui soffraient à moi. Je me suis rendu compte que je souhaitais développer mon activité mais sans savoir dans quel domaine. Et puis la magie du digital a fait que jai été contacté par le site Toute la Franchise pour me proposer douvrir une concession Schmidt. Je me suis dit Pourquoi pas ?

Jai eu de nombreux échanges avec les représentants de la marque et du réseau des concessionnaires, et le déclic est arrivé au 2e rendez-vous physique. Le détail du concept et le business model proposé me paraissaient très clair et proche dune concession automobile, le tout dans un marché beaucoup plus dynamique.

Et lors de ma visite de lusine, ça a été une évidence. Jétais habitué à voir des pièces venir dInde ou de Chine, dun assemblage en Amérique du Sud et jen passe. Là, les planches rentrent dun côté de lusine et de lautre, on a des meubles qui sortent. Cest juste impressionnant.

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Vous vous êtes donc lancé sans rien connaître au monde de la cuisine. De quel accompagnement avez-vous bénéficié de la part du réseau ?

Avant que je mengage complètement dans le réseau, jai eu un dernier entretien décisif avec un patron du réseau. Cest un entretien où jai pu poser toutes les questions que javais encore et où jai bien senti que le concessionnaire en place me jaugeait aussi. Cest très rassurant de voir que Schmidt fait confiance à lexpérience de ses chefs dentreprise pour intégrer de nouveaux entrants !

A partir de là, jai bénéficié dun accompagnement complet à tous les niveaux, comme le recrutement ou laménagement des locaux. Schmidt propose des listes de prestataires quon est libres de contacter ou pas. Cest plutôt agréable de ne pas avoir à perdre du temps à chercher des artisans de confiance, et cela permet de rester concentré sur lessentiel, le développement de lactivité !

Et puis, à louverture, les formateurs expérimentés venant du réseau sont là pour des formations régulières qui permettent de mettre en place progressivement lensemble des compétences. Au démarrage, on a le bagage nécessaire pour ouvrir son magasin, accueillir les premiers clients, concevoir leurs projets, le reste vient ensuite. Je trouve très judicieux cette façon de prioriser ce quon doit savoir et former au juste nécessaire. Les éléments comme la livraison, le contrôle qualité, le retour client ou le SAV viennent ensuite progressivement, au fur et à mesure du développement de lactivité.

Pour moi, les Retail managers sont la clé de la réussite des concessionnaires Schmidt. Ils sont nos interlocuteurs au quotidien et contribuent à ce que nos magasins fonctionnent de manière optimale.

Vous avez ouvert début décembre. Quel bilan tirez-vous de ces six premiers mois dactivité ?

Pour moi, cest très encourageant grâce à la notoriété et à la force de la marque. Le potentiel du marché de la cuisine est important même si lactivité fluctue dun mois à lautre. Du coup, je suis très optimiste pour la suite et je minvestis beaucoup pour faire gonfler mon réseau. Nous sommes partout et restons à lécoute de tous les projets locaux.  Je sais que cest un investissement qui va payer et me permettre daller de lavant.

Quentendez-vous par aller de lavant ? Vous envisagez déjà dautres ouvertures ?

Ma priorité est, pour le moment, de stabiliser mon magasin et de développer son activité propre. Mais mon objectif à terme est, bien sûr, denvisager dautres projets, quil sagisse de création ou de reprise.

Votre optimisme est contagieux ! Quel conseil donneriez-vous à un créateur dentreprise qui hésite encore à aller au bout de son projet au vu du contexte économique actuel ?

Je ne pense pas quil y ait de conseil universel. Il faut garder en tête que chaque projet est à géométrie variable. Il est important de conserver à la fois une sensibilité commerciale avec les clients et une sensibilité au niveau des chiffres pour analyser correctement la situation. Je pense enfin, et surtout, quil ne faut pas laisser de côté laspect intuitif. Linstinct permet souvent de déceler ce qui va fonctionner ou non dans un endroit donné. Ce qui marche pour une personne à un endroit ne fonctionnera pas forcément pour une autre, à un autre endroit.

Donc, pour moi, le feeling reste important pour créer son entreprise !
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